Verververt...
23
févr.
2010
Vers quel versant
Mon sang se versera ?
Au pied d’un arbre vermoulu,
Je sentais déjà les vers me grouiller.
J’étais verte de colère d’avoir ouvert
Cette porte et offert le couvert
A « ces verts de gris »
En qui j’ai véritablement cru
Qu’ils nous en enverraient au vert.
Au lieu de cela, ils nous versifièrent
Que nous irions vers Anvers avant
De nous expédier vers cette « atroce vérité… »
Avant que le vertige me prit,
Devant tant de verbosité,
Verticalement, je répondis ouvertement :
« Allez vermines ! Verrouillez-nous !
Verra bien qui verra le dernier ! »
(février 2010)
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