Un professeur d’histoire géographie décapité parce qu’il transmettait la culture et les valeurs de notre pays : c’est la république qui est attaquée !
"Notre république a deux cent ans : si au regard de notre espérance de vie, le temps peut sembler long, cela ne représente qu’un grain de sable à l’échelle de l’apparition de l’humanité sur terre. Notre république est donc jeune. Elle est certainement encore immature. Elle nécessite que chacun se l’approprie pour mieux la défendre, pour mieux la faire vivre, pour mieux la faire respirer. Notre république est une et indivisible. Elle est assise sur une histoire et des valeurs : Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité. Cette communauté française est riche de ses différences : c’est ce qui a fait,...
"Au champ de ma ruine, tu as semé tes fleurs Rouges comme un désir, blanches comme les peurs. Sur la pointe des mots, un matin tu t'ouvris. Mes pierres ont pavé l'allée d'un paradis. Mes remparts déjà vieux n'ont su que s'écrouler. Quand les traits de l'amour sont venus ébouler Les cailloux que j'avais cimentés dans mon cœur Tant les solitudes engendrent la frayeur. Quand tes fleurs ont frémi au milieu de ma plaine Et qu'un air de printemps a soufflé son haleine Sur le ciment froid que je coulais dans mes nuits, J'ai quitté mes remparts et je les ai détruits." - Joël Grenier, le 21 octobre 2020...
Lettre écrite par Albert Camus à son instituteur Louis Germain, le 19 novembre 1957 après avoir reçu le prix Nobel de littérature : 19 novembre 1957 "Cher Monsieur Germain, J'ai laissé s'éteindre un peu le bruit qui m'a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler un peu de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n'ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j'ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j'étais, sans votre enseignement, et votre...
Je n'ai jamais aimé l'école. Non pas au sens propre du terme, j'ai toujours trouvé que c'était une perte de temps, ennuyeux. La plupart des enseignants que j'ai côtoyés durant mes années scolaires (collège, lycée, ES) étaient médiocres malgré leur savoir. Pas forcément intelligents. L'instruction n'a jamais fait un individu intelligent mais ça aide. L'intelligence est innée. On l'a ou pas. Heureusement que j'ai eu aussi de géniaux et sympathiques instructeurs, formateurs dont j'ai gardé de bons souvenirs durant mes études supérieures. Pour ce qui est de ces quelques fades m'as-tu-vu de pacotille...
Hommage au PROF' Samuel PATY ... Le maître est juché sur un bureau, les élèves le regardent, Se demandent pourquoi il fait cela ... Pourquoi il vient de mettre de l’incongruité dans un lieu aussi solennel ... Il leur enjoint de venir monter avec lui sur le bureau pour "changer de regard" ... Cet individu s’appelle "Monsieur Keating" ... Il est le héros et le professeur du "Cercle des poètes disparus" Dans l’auguste école bourgeoise dans laquelle il enseigne, le prof' brise les tabous et les conventions ... Il bouscule ses élèves ... Les fait sortir de leur zone de confort ... Certains sont réticents,...
Des larmes. Celles que l’on tente de repousser cinq fois par jour depuis ce sinistre vendredi 16 octobre. Samuel Paty, 47 ans, professeur d’histoire-géographie, est mort d’enseigner et c’est insupportablement triste. Alors oui, des larmes montent, et pleurer est nécessaire, comme le sont les fleurs et les bougies déposées et allumées devant le collège de Conflans-Sainte-Honorine ou ailleurs en France. Contrairement à ce que disent depuis le week-end dernier des représentants de l’extrême droite, et plus tristement de la droite, ces larmes ne sont pas de crocodile. Elles sont cette part d’humanité...
Elisabeth Badinter : "Cela ne peut plus se régler dans le pacifisme"
Pour la philosophe, la guerre contre les islamistes est empêchée par la peur mais aussi par la démagogie d'une certaine gauche, qui prétend à tort défendre les musulmans. L'Express : En 1989, vous cosigniez une tribune retentissante au moment de "l'affaire de Creil"- où trois collégiennes refusaient d'ôter leur foulard en classe - pour enjoindre aux profs de résister aux prétentions islamistes. Imaginiez-vous, alors, qu'on en arriverait là? Elisabeth Badinter : Bien sûr que non. En 1989, on ne parlait pas encore d'islamisme, et très peu d'islam. Avec cet appel, nous avons sonné la première alarme....
"Je serais plutôt tenter de dire ce que les rencontres, les séparations, les découvertes, les éblouissements comme les désespérances m'ont appris dans le sens de me découvrir, de me construire, d'influencer le déroulement de mon existence. J'ai ainsi appris que la vie n'est faite que de rencontres et de séparations et qu'il nous appartient de les vivre en acceptant de nous responsabiliser face à chacune. J'ai appris encore qu'il y a toujours une part d'imprévisible dans le déroulement des jours et donc qu'il m'appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent surgir...
"La porte est entrouverte. Les tilleuls frémissent... Oubliés sur la table : Une cravache, un gant. Une lampe fait un cercle de clarté. Il y a des bruits que j'entends. Pourquoi es-tu parti ? Je ne comprends pas. Demain matin la lumière Sera pleine de joie. Cette vie est brève. Sois sage, mon cœur. Tu es à bout de force, Tu bats plus sourdement. Tu sais, je l'ai lu quelque part : Les âmes sont immortelles." - Anna Akhmatova, "La porte est entrouverte", un poème extrait du recueil Requiem
"On passe notre vie entière à s'inquiéter de l'avenir, A faire des projets pour l'avenir, A essayer de prédire l'avenir Comme-ci savoir à l'avance pouvait amortir le choc Mais l'avenir change constamment. L'avenir est le lieu de nos plus grandes peurs Et de nos espoirs les plus fous. Une chose est sûre : Quand il se dévoile, L'avenir n'est jamais comme on l'avait imaginé."
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