Cauchemar
Je me réveille enfin de ce cauchemar,
Tremblante de peur,
Je me sens seule dans le noir
Dans l'obscurité, je pleure.
Je vois défiler des visages sur lesquels
Je n’arrive pas à mettre un nom,
Des endroits inconnus et bizarres.
Parfois, je me revois avec ma sœur
En train de nous quereller,
Ma mère qui s’emmêle,
Mon ex’ qui me gueule dessus,
Je crie en mon fort intérieur
Tout en me bouchant les oreilles.
Ce rêve est atroce !
Je n'ai plus ma chère maison,
Les animaux tout comme mes proches
Me semblent hostiles.
Tout s'efface autour de moi.
J'ai peur, je tremble, c’est impossible !
On me dit que je n'ai plus de famille,
Que l’on m’a oubliée…
Alors, je ne sais plus quoi faire.
À l'entrée des enfers sombres,
Je vois le diable par là.
Je ne regarde pas mon ombre,
Car je sais que je n'en ai pas.
Puis, je me réveille en sursaut.
Je pleure, je pleure, je ne sais pourquoi.
Il n’y a plus personne pour me dire :
"Oh ! Ne t'inquiète pas !"
J’aimerais tant dans ces moments-là,
Que l’on me prenne dans les bras,
Que l’on me donne quelques mouchoirs
Et qu’on me dise : « Tu n’as plus rien à craindre
Je suis là près de toi, Lise. »
Alors, je regarde cette ombre réelle
Que je connais si bien reposant près de moi.
Je n’ose interrompre son paisible sommeil
Où par moment une respiration bruyante
Me rassure de sa présence.
Je viens de subir une phase pleine de cauchemars
En me consolant toute seule
Dans ce puits de solitude où j’y ai noyés
Mes démons, démons d’une nuit agitée
Que nul ne pourra savoir ou deviner.
Mes cauchemars tout comme mes rêves m’appartiennent
Comprenez-les !
- L.M. novembre 2008 -
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