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Les saisons de Mary Poésie, articles (actualité, faits divers, chroniques judiciaires), essais, écris

Fin du monde

Lisemary
Fin du monde
Fin du monde

Dans le murmure du vent, J'entends le bruissement Du vol d'une tourterelle Elégante et gracile, Vêtue d'une armure couleur argent, Dansant au dessus d'un étang. Les aspérités de cette étendue d'eau, Qui, pourtant pouvait tenter une nage, Incitèrent notre sage volatil à la prudence, Aussi, elle poursuivit le fil de son voyage. Une hirondelle qui passait par là, Par déférence, lui tint compagnie. Le temps était suffisant et agréable Pour que nos deux compagnes ne rencontrèrent Aucuns nuages porteurs de chagrins ou de colère Venant troubler ce parcours aussi monotone que paisible. On pouvait apercevoir...

La rencontre

Lisemary
La rencontre
La rencontre

"J'allais mendiant de porte en porte, Sur le chemin du village Lorsque ton carrosse d'or apparut Au loin à un rêve spendide Et j'admirais qu'elle était cette reine De toutes les reines. Mais les espoirs s'exaltèrent Et je pensais : c'en est fini des mauvais jours Et déjà, je me tins dans l'attente d'aumônes Spontanées et de richesses éparpillées Partout dans la poussière. Le carrosse s'arrêta là où je me tenais Ton regard tomba sur moi et tu descendis Avec un sourire Je sentis que la chance de ma vie Etait enfin venue. Soudain alors, tu me tendis la main droite Et me dis : - qu'as-tu à me donner...

Caresses (en acrostiche)

Lisemary
Caresses (en acrostiche)
Caresses (en acrostiche)

Comme un rempart de dentelles, Avant de se voir froisser, R avissement devant le déploiement de ses jambes si belles,Osant s'offrir Et se dévoiler, lumière de S es yeux intenses et profonds, immensité de Ses cheveux blonds, noyée dans ses voiles transparentes, Emergée des eaux écumantes, jupons fragiles éblouissants et Soyeux, aux dentelles subtiles. Nourrice du plaisir des yeux, Bas de soie délicats, Lumière hésitante et douce. Allongeant les ombres ouatées de la mousse, Nébuleuse ou rudesses des frimas : C A R E S S E S ! (A. Parguey "Planète" - juin 2011)

Vision d'un monde

Lisemary
Vision d'un monde
Vision d'un monde

"Tu peux fermer ton poing, tu ne possèderas que le vide, Ouvre ta main et tu possèderas le monde." Les Bonjours seront toujours les bienvenus Pour ceux qui sourient à la vie de tous les jours. Sachons poudrer notre quotidien d'un sourire Enclin , égayant ainsi le bon côté des choses Et chassons ce coquin de sort, en ayant un regard Moins morose sur la vision d'un monde en perdition. N'attendons pas l'immobilisation de ce monde Qui, pour un peu en extinction, transformerait Notre civilisation comme une vieille garce immonde En voie de disparition ! On dit toujours : Seules les montagnes ne croisent...

Lointains souvenirs

Lisemary
Lointains souvenirs
Lointains souvenirs

Il est bien loin le temps des cerises, Le temps de l'insouciance où l'été Les oiseaux chantaient Tout en transperçant les cœurs fragiles Si innocents laissant couler De fines gouttes de sang. Dans la luminosité des aurores, Il m'arrive de penser encore A cette douce fraîcheur que j'aime Tant retrouver à l'ombre d'un feuillage Où, assise sur un banc, je berce Dans son landau , mon enfant sage qui s'endort. Je me revois fillette sur une balançoire, Fixée à la branche d'un arbre, Me balançant de haut en bas, riant Tout en pensant pouvoir décrocher les étoiles Dans le bleu du ciel aspect de marbre....

Le repas

Lisemary
Le repas
Le repas

Les apprêts d'un repas de chasse -JF Raffaëli Ce jour -là, notre mitron S'est remué le croupion Pour nous concocter ce repas Fort attendu qui devait faire sensation. Ce n'était pas une mince affaire Qu'on lui confia ; Il devait s'en remettre à sa légendaire Imagination afin que les hôtes Ne fassent point une indigestion. Il prit grand soin d'ôter les os Des cuissots de chevreuil Et des cuisseaux de veau Qu'il fit revenir avec de l'huile Et oignons émincés, Le tout dans un chaudron. Après déglaçage des viandes, Il ajouta quelques branches de cerfeuil. Grand Dam ! Au moment de préparer la salade,...

A mon cher ami le poète René Raybaud

Lisemary
A mon cher ami le poète René Raybaud
A mon cher ami le poète René Raybaud

Seillons Source d'Argens - Var "Le fort mistral a balayé Soudain les aires du château ; Le blé fut vite dépiqué. Aux canons coulent fraîches eaux Et le soleil en ce mois chaud Brille au village de Seillons ; Cette grande maison là-haut, Est au Poète-Vigneron. Pouvons aller nous promener Au belvédère du plateau D'où nous contemplons les sommets ; Lorsq'ils ont mis leur blanc manteau, Des Alpes proches il sont signaux ; Nous savons qu'en bas au vallon, L'Argens dont tinte le grelot Est au Poète-Vigneron. Ce paysan fort passionné, Lorsqu'il laisse un peu son cuveau, Quand son cheval est bien paillé,...

Assassin en puissance !

Lisemary
Assassin en puissance !
Assassin en puissance !

'Hercule' yorksire nain Toi qui avais si fière allure Avec tes oreilles bien droites, Ton regard polisson auquel Rien n'échappait, Tu connaissais bien ton monde. Toi qui nous faisais la fête tous les matins Et les soirs quand nous rentrions du travail. Toi qui aimais mastiquer tes jouets Jusqu'à en faire des confettis, Toi qui aimais jouer avec nos pantoufles , La serpillière quand tu avais ton quart d'heure De défoulement. Toi toujours devant quand on te promenait, Toi qu'on a tant aimé, Pourquoi a-t-il fallu que tu passes La grand 'porte laissée ouverte, par mégarde Et que tu ailles dans cette...

Automne

Lisemary
Automne
Automne

L'été s'en est allé, Doucement sans faire de bruit. L'été est terminé, Avec la douceur d'un fruit. L'été s'en est allé, Les arbres s'illuminant de feuilles multicolores. L'été s'en est allé, Le jour s'inclinant devant la nuit, s'endort. L'été s'en est allé, Avec mes joies et mes peines. L'été s'en est allé, Le jour où tu n'étais plus reine. L'été s'en est allé, Avec le vent et ses tourbillons. L'été s'en est allé, Avec le fruit de nos passions. (A. Parguyey " Planète" - juin 2011)

Fragile

Lisemary
Fragile
Fragile

Fragilité d'une caresse, Fragiles comme une promesse, Fragilité de ses dentelles, Fragiles comme tes lèvres si belles. Fragilité d'une vie, Fragile comme toi ma mie. Fragilité de nos mots tendres ? Fragile comme une caresse qui se fait attendre. Fragilité de ta robe, Fragile comme ton corps qui se dérobe. Fragilité de tes épaules fines, Fragile comme une rose sans épines. Fragilité devant toi, Fragile comme moi. Fragilité d'un jour, Fragile pour toi, mon amour. (A. Parguey "Ma Planète" - juin 2011)

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