Le petit chat noir
Il aurait pu s’appeler Aristide, Balthazar, Gaspard, Melchior…,
Toujours levé aux premières aurores,
Il trépide d’impatience par un petit miaulement
Pour dire qu’il veut faire sa promenade matinale
Ce petit chat tout noir, peu banal
S’’appelle simplement Merlin.
Impressionnant par ces deux grands crocs
Dépassant de sa gueule,
Toutes griffes dehors,
Sur la défensive, ce petit félin,
En impose plus d’un de ses frères croisés sur son chemin.
C’est un enchanteur à sa façon,
Non pas devin mais plein de malice.
Silencieux, il a la démarche ondulante,
Telle une panthère guettant patiemment sa proie.
On devine à son regard de jais entouré d’or,
Formant deux petits soleils,
Ces craintes, ses peurs, ses envies
Et parfois ses caprices.
Il n’a pas son pareil
C’est l’ombre de ses congénères,
Une en particulier qui lui est très chère,
Mimi sa petite chérie.
Il la suit partout quoiqu’elle fasse
Partageant ses croquettes et ses jeux,
Amoureux de sa petite minette,
Il la laisse faire et
Rien n’effacera la complicité
De nos deux comparses.
(L.M. octobre 2007)
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