Crépuscule
Le soir s’endort
Dans un sanglot de sang
Pour céder place à la nuit,
Belle, gracieuse, pleine de charme,
Vêtue de sa longue pelisse
Si lisse, couleur noire,
Tachetée d'or et d'argent.
Oui, Crépuscule tu t’en vas
Pour un très court voyage intersidéral
Dans l'espace immaculé d'étoiles.
Dis-moi Crépuscule ?
Moi qui ne suis jamais allée
Dans l'espace, si vaste qu'il soit ?
Qui a-t-il dans cette immensité ?
Me diras-tu des milliers et milliards d'astres
Flottants comme le bateau
Sur l'océan avec élégance et dignité.
Pourquoi Crépuscule, t'en vas-tu si vite ?
Es-tu si pressé ? Tu m'évites, ce me semble ?
Non. C'est le temps qui passe
Si rapide, si las à la fois
Et il court parce qu’il est à court de temps.
(L.M. mai 1981)
A noter : cet écrit s'intitulant "Crépuscule" que j'ai écrit en 1981 je l'ai revisité grâce à un thème inspiré par mon amie Annick Leblanc que je remercie bien.