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Les saisons de Mary

Poésie, articles (actualité, faits divers, chroniques judiciaires), essais, écris

Les souvenirs d'antan

Lisemary
Les souvenirs d'antan
Les souvenirs d'antan

Que sont-ils devenus, nos rêves d'enfant ? Les fleurs de la jeunesse et la vie d'antan ? Notre prmeier serment au fond de la ruelle, Notre premier amour, ma vie, où sont-il donc ? Sur ta bouche, fillette, j'ai cueilli le parfum Troublant et délicat d'une pêche dejuin. Mais où sont les chansons, les grandes tablées Sous les mûriers et les joies partagées ? La campagne est fleurie, promesse de moisson, Les étés sans feu dans les collines, où sont-ils ? Mais, fillette, en ton coeur brûlant de mon amour, J'ai cueilli la pssion en te cueillant la fleur... Quand le jour renait, je n'entends plus chanter...

Le berger

Lisemary
Le berger
Le berger

Solitaire et rêveur, il chemine Par les sentiers des collines. Pour seule compagnie, son troupeau Et son fidèle"Pateau" Partageant avec lui son frugal repas, Lui parlant souvent très bas Afin de ne pas rompre l'amical silence. Pour lui, les plantes n'ont point de secret : Il aime le thym, le remarin, les genêts. Jusqu'au soir, ses moutons broutent paisiblement, Puis s'endorment sous le firmament. Tandis que les étoiles s'allument une à une Faisant un cortège à Madame la Lune, Lui, sur le pas de sa cabane, Il médite sur la vie, Sur les humains, Revit sa jeunesse, Il est bien assis là. Dans la quiétude...

Notre peluche

Lisemary
Notre peluche
Notre peluche

Elle est souvent témoin de notre désarroi, Grâce à elle, nous garderons notre sang froid. Son sourire et sa prestance nous rassurent, Ce qui nous permet de lui raconter nos blessures. Adultes que nous sommes, Nous avons besoin d'un confident, Dans nos bras, Nous lui vouons un amour ardent. Dans notre chambre, Elle aura toujours sa place, Notre dessus de lit, sera sa place. La nuit, elle domine notre peur Et nous aide à s'endormir avec douceur. Bien souvent, elle subit la colère de notre rébellion Et nous calme avec beaucoup de cocmpréhension. Nous avons toujours près de nous, notre fétiche Elle...

Le bonheur !

Lisemary
Le bonheur !
Le bonheur !

"Le bonheur d'être avec toi Depuis plusieurs mois, J'ai le bonheur d'être avec toi C'est la meilleure des choses Qui me soit arrivée. C'est plus beau que tout Ce que je ne pouvais imaginer Il y aura toujours les épreuves, Les déceptions, les pleurs, Les compromis, le pardon et la peur. Mais l'amour, c'est aussi la joie, Les rires, la passion, Les baisers, les projets, Les rêves et l'exaltation. Cet amour parfois dur Mais ô combien si pur, J'aimerais le vivre avec toi Mon homme si merveilleux ! Prince Charmant Que j'aime profondément, Mon ange, soleil de ma vie, Merci d'être doux, généreux Et si...

La fleur du Bon Dieu

Lisemary
La fleur du Bon Dieu
La fleur du Bon Dieu

L'immortelle a bien fleuri Au soleil sur la colline, Là où elle se nourrit Prenant sa couleur blondine. Au soleil sur la colline, Elle fait briller son or, Prenant sa couleur blondine En étalant son trésor. Elle fait briller son or, Dans la selve magnifique En étalant son trésor Parmi l'herbe aromatique Venant montrer sa splendeur. En se pavanant, la fleur Elle répand ses paillettes Venant montrer sa spendeur Par le jet de ses bluettes. Elle répand ses paillettes En éblouissant ma vue Par le jet de ses bluettes Et me donne la berlue ! En éblouissant ma vue Toujours elle s'illumine Et me donne la...

L'hiver

Lisemary
L'hiver
L'hiver

Au théâtre des saisons, l'hiver nous salut Sous ciel couert, il s'approche de blanc vêtu, Le rideau de pluie lentement se relève Au son d'une tourmente qui sera brève. Les grêlons, sur le sol, jouent de la batterie Accompagnant les rafales en harmonie. Décors moroses souvent de couleurs grises, Les nuages passent mais ne lâchent prise. Alors, commence un strip-tease indécent : Les arbres du jardin effeuillés par le vent Agitent leurs branches affolées d'être ainsi Aux yeux de tous, déshabillées. Au sol, les feuilles attendent abandonnées, Tapis volant dont le vent semble se jouer. Soudain, dans...

Absence et espoir...

Lisemary
Absence et espoir...
Absence et espoir...

Vivre dans cette absence, Vivre immobile quand les saisons Sous nos yeux font escale A grands cris de verdure. Etre un silence écartelé d'échafaudages, Etre au coeur d'attendre ses messagers Sur terre où demeure la tentation D'une enfance trop douce. Mais le premier vent venu Est un verger de rêves préférable à l'oubli Et l'oiseau d'un seul coup d'ailes Fait vaciller la solitude. (Dany Le Gall - mars 2007) Respectez les droits d'auteur, s'il vous plait. N'affichez pas ces textes sur d'autres sites sans mon accord, merci. Créations - L.M. tous droits réservés.

La corniche merveilleuse

Lisemary
La corniche merveilleuse
La corniche merveilleuse

Le Brusc (Var) "Nous avions quitté le Brusc pour escalader "la Mountjolo" (1) Notre Dame du Mai, avec un air de joie, Nous regarda passer. Nous prîmes le sentier Qui conduisit au Sémaphore, Nous passâmes au dessus du Bœuf (2) Pour voir à nos pieds , la plage Fabrega Où, vers les quatre heures, Enfin, nous sommes arrivés. Comme j'étais fatigué, Avant tout autre chose, Je m'allongeai un moment Pour faire une pause … Le mistral qui du haut de la falaise Se rabat sur la mer, semble labourer, Faisant de grosses vagues. Tout ce qui sur la terre, semblant devenu superflu Vers le large, s'en va à chaque...

La rainette artiste

Lisemary
La rainette artiste
La rainette artiste

Une petite grenouille qui s'ennuyait Dans sa mare songeait : Comment se faire connaître Dans les eaux de ses ancêtres ? Elle décida d'une issue Lors d'une pleine lune farfelue. Elle sera jongleuse ou comédienne, Voilà son but quoi qu'il advienne ! Elle partit dès le lever du jour Sans faire plus de détours. Son objectif n'était pas si facile Malgré qu'elle fut bien agile. Elle jongla d'abord avec des nénuphars Que dédaignaient les tétards fêtards Mais en public, ses tours rataient Et les vilains crapauds se marraient. Cette pauvre petite grenouille, Se faisait traiter d'andouille. La rainette étant...

Le sourire caché de l'enfant

Lisemary
Le sourire caché de l'enfant
Le sourire caché de l'enfant

Dans les larmes de l'enfant, Je retrouve comme dans un miroir, Le petit garçon que je connais bien. J'ai vu passer sur son visage, Même ombre d'une plaie, Quand humilié, il s'entêtait à sourire. Enfance d'eau vive, Les paradis ne sont pas toujours verts. J'ai fréquenté tes pays de détresse sans horizon, Pays de cris noués de silence sans nom, De nuits gommées par l'insomnie. A rebours du ciel, L'azur s'obscurcit dans les forêts closes Où se réfugie l'enfant blessé. Les larmes épuisent, parfois, Plus qu'elles ne libèrent. Petit garçon, ramasse ce caillou, Tiens le serré dans le nid de ta main. Poing...

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