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Les saisons de Mary Poésie, articles (actualité, faits divers, chroniques judiciaires), essais, écris

Mémoire des chaussées

Lise
Mémoire des chaussées
Mémoire des chaussées

"Je suis comme un chien dans la rue Qui court après le chiendent. Tandis que la rue s'élève de la chaussée, Elle dresse quelques débris de rêve. La lueur des étoiles retrouve Son éclat avant que le jour se lève. J'entrevois dans une brume épaisse L'aura d'une déesse, telle une apparition. Pendant que je suis là en contemplation, Je marche dans les rues malaisées Régnant en maître sur la chaussée. Un calme traitre révèle l'automne Sur la turbulence d'une âme damnée Abandonnée où un coeur en berne Se promène en silence le long des pavés. Les années disparues sont retrouvées, Elles renaissent d'une...

Pages de vie

Lise
Pages de vie
Pages de vie

"Il est des mots et des paysages Qui resteront gravés à jamais telles des images, Un album de souvenirs dans ma mémoire Où ils sont bien rangés à l'abris dans une armoire. Certains évoquent des moments tendres, D'autres, moins doux, se font entendre. Même dans les moments de tristesse Ce ne sont plus des mots qui blessent, Ils ont perdus leur fil tranchant Et ne font plus souffrir autant. Sans doute est-ce dû à une accumulation De choses m'ayant fait si pleurer... Dans ce livre de ma vie Que je feuillette quand vient la nuit, Je me surprends à constater Les moments de tristesse, sombres et fânés...

Les maux des bleus (ou les maudits blues)

Lise
Les maux des bleus (ou les maudits blues)
Les maux des bleus (ou les maudits blues)

On leur a édifié un pont d'or, On y a cru... encore... Ils s'en sont mis plein les fouilles De toutes ces politico-magouilles Maquillées en nous faisant croire Que ce sport là est un art ! Ils ont été choyés comme des princes, Logés dans un hôtel luxueux Face à l'océan indien Ce qui a crée un débat houleux... On a cru en eux...Et mince ! Ils ont été "Nuls", On n'peut pas dire qu'ils furent "Zéro" Puisqu'ils ont réussi tant mal que bien A n'obtenir qu'un malheureux point. Ce poing que l'on dresse de rage D'avoir tant les "boules à zéro" Ils ont su, malgré tout, garder le moral En dépit de cette...

Je me souviens...

Lise
Je me souviens...
Je me souviens...

Je me souviens Quand tu partais par les petits matins Gagner notre pain quotidien, Sous le bras, ton "trench coat" foncé Tu t'absentais jusqu'au soir, Tu disais à maman qu'aujourd'hui, Tu allais au Ministère à Paris Conduire un chef qui avait un important Rendez-vous d'affaires. Tu en as fait du chemin Et toutes ces autoroutes, tu les as connues Pour les avoir empruntées durant toute ta carrière. Je me souviens, Nous, mômes, étions couchés Quand tu rentrais tard le soir, cassé Par tout ce foutu stress autoroutier Que tu savais si bien maîtriser Toi, Chauffeur du Chef Divisionnaire Qui prenais tant...

Brain storm

Lise
Brain storm
Brain storm

"Fantôme de mes blanches nuits, de mes jours gris Tu t'immisces en déployant ta prégnante traîne, Piquant maillage laineux réchauffant mes peines, Atours, de mon inépuisable âme assombrie. Suprême commandeur des mânes de mon antre, Tu m'entraînes dans tes serpentines spirales, Dans de fluctuantes turbulences mentales, Où s'exacerbent les roulades d'un faux chantre. Je perçois dans cette dissonante mélodie La première rafale qui se débine annonçant une défaite, La raison s'incline, la passion m'incendie Les hurlements du vent tempêtent dans ma tête. J'entends taper ton nom tenace contre mon toit,...

Souffrance....

Lise
Souffrance....
Souffrance....

D ouleurs enivrantes, B afouées par l' i ncompréhension N ous obligeant à la q uarantaine P lanquée dans s on refuge B ien a ustère en nous, E nfonçée dans ce c loaque où les M oisissures nauséabondes s' a grippent T elle une tique qui s' a charne. Ce que ça p eut ê tre amer De c roupir dans cet e nfer Où n ul ne peut i maginer Un tel f ardeau n e s upportant plus A même, le Yin et le Y ang. juin 2010 Respectez les droits d'auteur, s'il vous plait. N'affichez pas ces textes sur d'autres sites sans mon accord, merci. Création - L.M. tous droits réservés.

L'art oseur art osé !

Lise
L'art oseur art osé !
L'art oseur art osé !

Désenchantement individuel - Photo www.muriel-cayet.fr/site/art/_therapie.htm Un regard qui désarme La tête en plein vacarme La raison qui se meurt La folie à demeure Rêve les yeux ouverts Où le noir devient vert Et deux corps un seul coeur Et l'amour en liqueur Un soupir une larme La tête en plein vacarme La raison qui a peur La folie qui ne meurt Et les yeux désespoir Où le vert devient noir Un seul corps plus de coeur Et l'amour qui écoeure Puis la vie recommence Mais on prend des distances Le regard a du charme Le coeur lui a ses armes La raison a demeure Et la folie en meurt Quelques corps...

Mède et Remède

Lise
Mède et Remède
Mède et Remède

"Il n'y a d'arc-en-ciel qu'parès un bel orage, il suffit d'y croire..." Un petit peu de pluie Un vent rébarbatif Un soleil qui s'enfuit Et qui pâlit hâtif Mais qui cherche avec soin Les nuages fautifs Hui ont l'air mal en point Paraissant maladifs Alors en un éclair Du ciel qui s'assombrit Une voix de tonnerre Fait entendre son cri Susceptible l'eau rage Et tombe avec mépris Sur le beau paysage Qui tout à coup s'aigrit Un petit peu d'ennuis Des gens rébarbatifs Le destin qui s'enfuit Et qui pâlit hâtif Je vois dans tous les coins Tout ce qui rend fautif Et j'ai l'air mal en point Paraissant dépressif...

DÉCALOGUE DE LA SOCIÉTÉ (acrostiche)

Lise
DÉCALOGUE DE LA SOCIÉTÉ (acrostiche)
DÉCALOGUE DE LA SOCIÉTÉ (acrostiche)

Déstabilisant à souhait, voire même gênant, En général, c'est ainsi que le monde fonctionne. Chaque fait à une cause et tient une place en se laissant Avaler tout cru par l'autre qui, à son tour, sera dévoré par L'ogre pervers qui nous guette au bout du chemin afin de mieux nous Occire dans ce système que nous suivons si aveuglément. Gardez-vous bien de ne pas vous fier aux apparences parfois trompeuses, Une fois que vous êtes dans l'engrenage, il est difficile de s' En sortir indemne d'un tel asservissement. Dès l'instant où l'on vous fait des promesses, Eloges sur vos prouesses, méfiez-vous......

Hommage aux cons

Lise
Hommage aux cons
Hommage aux cons

Il y en a vraiment Ras le bol de tous ces connards Qui infectent tout sur leur passage Là où ils ne devraient pas se trouver Cassant tout sur ce qu'ils touchent Et bonjour les ravages ! J'ai bien envie parfois de leur balancer sur la tronche Un bon coup de Sac à main contenant une enclume Ils ne seraient pas peu fiers avec une telle Mine patibulaire Si bien que lorsqu'ils croiseront un forgeron Ils l'appèleront Papa ou Tonton Ils sont si cons, qu'il n'y en a même pas un qui bronche. Certains Soirs, je me demande bien Ce que je fous entourée de bons à rien Qui se prennent pour des érudits, Diffusant...

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