"Souvent le poète, afin de s'émouvoir, Va traîner ses guêtres le dimanche soir, En un lieu rempli d'un certain espoir, Une taverne des temps jadis, nommée l' Abreuvoir . On est bien loin, veuillez m'en croire, De l'ambiance du samedi où, impossible de s'assoir, L'on passe son temps à tenter de ne pas choir, Où cent personnes s'entassent dans cet abreuvoir. Non, personne ne fume sur le trottoir, A peine trois pèlerins se croisant au fumoir. C'est le soir où l'on évite tout déboire, Le dimanche est plutôt calme, à l'Abreuvoir. Ce soir, l'inspiration s'invite au comptoir, Offrant à nôtre âme un véritable...
J e pleure bien trop souvent sur mon sort, Ca me brime, ça me lime E t pourtant, je sais qu'il y a plus mal Lotis ici bas, en R egardant bien autour de soi, On s'aperçoit que l'on peut semer le bien E n allant tout simplement vers les autres. En tendant une M ain charitable, j'oublierai un peu Mes pleurnicheries puériles et I nutiles qui finissent par lasser, Pourrir l'oxygène et A gacer l'entourage qui n'y est pour rien, Alors, cesse donc ces pleurs ! D es soucis ? Mais tout le monde en a Pardi ! Relève-toi, sèche donc ces larmes ridicules ! E t ce n'est pas en te lamentant Tous les jours que...
Rien ne sert de faire des plans sur la comète, Autant rester lucides avant de se projeter dans l'avenir. Epérons seulement que nos plans se concrétiseront, En attendant, ne perdons pas cette ambition Qui nous anime dans une soudaine volonté. Surtout, ayons toujours ce regard Dirigé vers un avenir, quelque peu prometteur, Nous pourrions être les éclaireurs Pour les années à venir à condition de le vouloir. On ne sera peut-être pas les sauveurs De l'humanité mais sûrement les guérisseurs De maux infligés, venant de toute part, Des quatre coins de ce monde en perdition, Par nos actions pacifiques...
Assise sur le banc du jardin à l'ombre des bosquets, Ma mère rêvait à ses enfants la questionnant, S'interrogeant pour savoir sa vie Voici le récit qu'elle fit : "j'ai vu naître vos petits corps, C'était le bon temps de l'âge d'or, Très vite les années ont passé, Vos migrations vers moi ont cessé. Vous étiez dans mon palais des rois, Je veillais sur vous et si peu sur moi, Tous les jours avaient un goût de miel, J'étais pour vous rayons de soleil, Devenue vieille lionne blessée Qu'on laisse souffrir et qu'on délaisse, Qu'avez-vous fait de vos sentiments ? Alors que vous êtes mes enfants, Sachez...
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